
Dans un contexte de récession mondiale, de crainte de bouleversements dans des domaines aussi variés que l’eau, l’énergie, l’agriculture, d’un ordre international subissant de profonds changements…la situation globale et notamment économique du Canada fait preuve d’une bonne tenue (notamment par rapport aux autres pays de l’OCDE). Le Canada s’étend sur une superficie de 10 millions de km2, compte 35 millions d’habitants et possède le 10ème revenu le plus élevé par habitant. Classé 8ème par le PNUD en termes d’indice de développement humain, le Canada est la 11ème puissance économique mondiale par son PIB avec un taux de croissance moyen supérieur à 2% / an depuis les 5 dernières années.
Les principaux secteurs de son économie sont les services, les télécommunications, l’agriculture, l’énergie, l’aéronautique et la construction automobile[1].
Indicateurs de facteurs d’attractivité sont présents dans la région de Montréal :
- l’accès au marché : par la présence de clusters, les ententes de libre-échanges, les infrastructures ;
- la structure avantageuse de coûts : le coût de la main d’œuvre, la fiscalité incitative, le coût de l’immobilier et de l’énergie ;
- la présence de compétences : une main d’œuvre qualifiée, une bonne productivité, un pôle universitaire et de recherche.
Le commerce intra-firme est à la base de 62 % des échanges commerciaux entre le Canada et les États-Unis[2]. L’accès aux marchés de l’ALENA, qui rassemblent 500 millions de consommateurs, permet à Montréal de développer de grands corridors de commerce avec les métropoles américaines. Sa situation géographique donne un accès privilégié sur l’Amérique du Nord tout en bénéficiant d’un marché local en constante croissance de 4 millions d’habitants issus de 100 communautés culturelles.
En prenant en considération les avantages-coût (%), le Grand Montréal offre par rapport à la moyenne des grandes métropoles d’Amérique des avantages compétitifs principalement concentrés dans les secteurs des jeux vidéo, des services financiers, des logiciels, de la biotechnologie[3]. La compétitivité du cadre fiscal des sociétés est le fruit d’une fiscalité concurrentielle et de crédits d’impôts sectoriels octroyés induisant une compétitivité sur les coûts d’exploitation et propulsant Montréal au 1er rang des 20 plus grandes métropoles nord-américaines.
Montréal est une capitale Universitaire, la main d’œuvre (2 millions) du Grand Montréal est créative, qualifiée, bilingue avec une forte concentration dans les secteurs de haute technologique. Cette société francophone est naturellement ouverte au multiculturalisme. La culture de l’innovation est présente et constamment alimentée par un environnement dynamisé par des interactions fructueuses entre les sphères technologiques, scientifiques, artistiques et culturelles. Un écosystème industriel est développé par une économie structurée autour de « clusters » innovants dans les secteurs des technologies propres, l’aérospatiale, les NTIC, les finances et les sciences de la vie et techniques médicales.
Montréal est aussi une porte sur la région Nord-Est des États-Unis, la plus petite des régions mais l’une des plus prospères du pays puisqu’elle représente environ 25 % du PIB des États-Unis. Mais Montréal n’est pas seule. La province de l’Ontario est également à considérer. Province la plus peuplée et la plus industrialisée du Canada, elle compte près de 14 millions d’habitants avec pour capitale Toronto la plus grande ville canadienne. Les secteurs et les produits clés de l’Ontario sont l’automobile, le fer, l’acier, la nourriture, les appareils électriques, la machinerie, les produits chimiques, le papier, l’agriculture, l’industrie minière et le secteur haute-technologie. L’accès à ces régions est porteur de perspectives de développement très importantes.
En tant qu’entreprise innovante, la recherche de nouvelles opportunités de marché et notamment à l’international s’impose. Considérant que Montréal est une porte d’opportunités d’affaires, YAD International peut vous accompagner par sa gamme de services étendue et modulable, en fonction des enjeux et besoins de chaque entreprise. Déléguer ses premières actions à l’export reste la solution la plus efficace pour réduire les risques et dilemmes de tout bon entrepreneur qui veut tester un nouveau marché ou s’y développer avant de s’y engager de manière plus structurante.
[1] Études économiques de l’OCDE – Canada – Juin 2014
[2] Calcul de Thierry Warin du CIRANO à partir des données des Nations Unis, 2014
[3] KPMG, Choix concurrentiels mars 2014
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